Depuis quelques années que j’habite dans la Drôme, le Vercors, que j’aperçois au loin du haut de mon village, me fait de l’œil.
Je prévoie donc de retourner régulièrement arpenter cette île de calcaire, me frotter à ses aspérités, l’appareil photo et les carnets de croquis en bandoulière.
Certains dessins et aquarelles sont réalisés sur le vif, à observer et peindre les cheveux ( du moins ce qu’il en reste) dans le vent. Des conditions parfois contraignantes qui obligent à faire vite, à retenir ce qui me semble essentiel au cœur de cette nature foisonnante et inspirante.
D’autres croquis sont réalisés d’après mes photos et ma mémoire, tranquillement, à la maison. Je vois ça comme une sorte d’entrainement, d’hygiène de travail pourrais-je même dire.
M’autoriser à prendre des photos pour ensuite travailler chez moi ne m’impose plus de voyager seul à mon rythme, tant la vitesse de marche d’un dessinateur n’est pas le même qu’un marcheur « normal ». Je vais ainsi pouvoir randonner avec des copains, et ça, c’est cool !
Une manière aussi de prolonger toute l’année les effets bénéfiques que procurent le contact avec la nature et la pratique artistique.
Première partie – Juin 2020 – « La traversée des hauts plateaux »
Seconde partie – Aout 2020 – « Die – Chatillon – Les Nonnières »