LE CHANT DU MEKONG – Vietnam à vélo 2019

Tribulations d’un « tai bo la » sur les rives du fleuve aux neufs dragons

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En octobre 2019, j’ai renfourché mon vélo pour parcourir, au Vietnam, les berges du delta du Mékong.
Partout où il coule, ce fleuve fascine les hommes et façonne leur vie.
C’est ici que je me suis frotté à ce grand et généreux « serpent d’eau » qui, après un tumultueux périple de près de 4500 km, vient s’accoupler à la Mer de Chine.
Puissant, insouciant, languissant à l’approche de l’océan, le fleuve rythme tout simplement la vie.
Il abreuve, charrie, dépose, transporte, régule.. Façonnant les joies, les peines, les ardeurs, le labeur, et parfois les misères des hommes établis sur son long cour.
Cette simple évocation fait naître en moi quantité d’images, de rêves, de fantasmes parfois.
Rien en effet n’évoque autant dans mon esprit de croqueur-voyageur ce fleuve mythique resté longtemps inexploré et encore aujourd’hui, dans une certaine mesure, indompté.

Chuyến đi tốt đẹp
Jérémie “cyclo-croqueur”


EXTRAITS DU CARNET

« Les pirogues de bois tanguent légèrement, soulevées par les ondulations que laisse le sillage des embarcations en voyage. Brisées, rouillées, elles se balancent, bercées comme moi par le chant du Mékong. Nous sommes là, posées sur un immense tapis vert de jacinthes, flottant au rythme de sa mélodie. »

Jérémie, le carnet de croquis en bandoulière (Un tai bo la, littéralement « blanc munit d’un balot », traduisez « routard occidental qui se promène dans le pays »), nous propose cette fois-ci une dérive silencieuse sur les rives du fleuve mythique, carnet de voyage entre terre et eau, entre imaginaire et réalité.
Une promenade à vélo sur ses berges, en son delta, avant qu’elle ne s’accouple à la Mer de Chine.

On s’y baigne en compagnie du peuple de l’eau, ces navigateurs du fleuve qui ont organisé leur vie dans ses méandres, à la rencontre de l’infinie poésie des habitants et leur culture en lutte contre l’effacement de l’histoire.